Midi faisait sentir sa présence dans le district deux. La plupart des travailleurs tombaient en pause alors que de nouveaux allaient les remplacer. Les pacificateurs continuaient de marcher aux alentours de la grande place et des différentes boutiques en cas de vol ou de débordement ce qui arrivait plutôt rarement. Même de la part des plus pauvres, ils se tenaient tranquilles surtout que la plupart se trouvaient encore dans les mines. Comme la plupart des habitants riches de son district, Ivy était en pause, mais pas de travail, d’entraînement. Bien qu’elle aide sa mère à soigner les blessés, il n’y en a pas souvent ou que très peu, ce qui permet à la jeune fille de s’entraîner pour les Hunger Games. Un honneur par chez elle et les quelques autres qui l’entourent. La brune avait l’habitude de profiter de cette pause pour aller se promener en ville, dépenser de l’argent, sortir avec son amie ou encore profiter du soleil que son district offrait. Les moments comme ceux-ci étaient rares et l’adolescente savait en profiter. Une des choses qu’elle avait apprise à la dure comme on dit.

Au détour de la gare, Ivy rencontra son amie. Une grande blonde amicale. L’opposé de la petite brune, qui disons avait quelques difficulté à se montrer amicale avec qui que ce soit. La blonde était bien l’une des seule à supporter Ivy, surtout connaissant son caractère fort. C’était peut-être grâce à ce petit détail qu’elle s’étaient devenus amies, mais personne ne posait la question. Personne ne voulait savoir et à quoi bon demander? Ce ne sont que des jeunes filles comme ils disent. L’amie en question n’était pas restée très longtemps en raison du travail qu’elle exerçait. La brune ne pouvait lui en vouloir et avec un simple haussement d’épaules suivit d’un sourire, elle se dirigea vers la grande place. Pas son endroit préféré, mais l’un des plus animés qu’elle n’est jamais connus. Les gens riches se promenaient de kiosque en kiosque achetant parfois quelque chose de plus ou moins utile. Certains étaient en groupe, souriant, riant bruyamment. Ils profitaient de la vie quoi! Ils étaient riches! À quoi bon se soucier des pauvres ou des petits problèmes de la vie? La brune continuait de regarder les objets sur les kiosques, passant parfois à coté d’un homme pressé, parfois à coté d’un pacificateur. Puis, des fois c’étaient des enfants qui jouaient et riaient avant de partir vers leurs parents en courant. La jeune fille les trouvait plutôt pathétiques et trop innocents. Ils n’avaient pas le rêve de faire partit des Hunger Games, seulement les regarder. C’était bien dommage. Alors qu’elle regardait une pomme sur un étalage de fruits elle sentit une odeur qui n’était familière. Enfin, de son district. Non, ça sentait plutôt la mer, le sel ou encore le poisson ou un mélange de ces trois ingrédients réunis. Chose sûre, cette personne ne venait pas du deux. Peut-être du quatre? C’était de là que venait les fruits de mer non? Ou bien une personne d’un autre district qui avait mangé des fruits de mer de venaient de se vomir dessus, option qu’Ivy ne préféra ne pas prendre en considération sachant que c’était plutôt horrible. Elle trouva vite la source de l’odeur, un jeune homme, plutôt grand, quoiqu’ils le sont tous grands! Ou bien elle était petite, tout dépend du point de vue. Elle s’approcha doucement de l’inconnu bien décidée à rire un peu. Que serait la vie sans blague? Pas grand-chose. Comme quoi il ne faut pas questionner les passe-temps d’Ivy. Elle s’approcha doucement du brun avec un sourire.

-Bonjour et bienvenue au district deux! Qu’est-ce qui t’amène ici? Ça fait bien longtemps qu’on ne s’est pas vu!

La brune avait posée les questions comme si elle connaissait la personne depuis longtemps. Seulement, elle ne l’avait jamais vu et ne pourrait même pas dire son district ou son nom.

"-CAÏN!!!! DEBOUT!!!"

Je sursaute et me colle au mur derrière moi. Je regarde à droite puis à gauche et reconnaît la gare du district quatre. Je m'étais assoupit. Depuis que je pêche tout seul je ne peut plus faire le dixième de se que l'on fessait à trois, la fatigue m'attrape trop vite. Je me suis donc intallé dans la gare à six heures, attendant que quelqu'un vienne clamer mon aide. Et me voilà endormi au millieux des quais. 

"-Heu, désolé Waldo, je ne suis pas au meilleur de ma forme en ce moment."

Waldo, fort, grand, solide, cheveux noirs et voie grave, yeux verts et dents pointues, quand on le regarde de plus près on peu voir des marques à son cou, un rescapé de la pendaison. C'est un homme d'une quarantaine d'années, et aussi... Plus ou moins mon bureau, il me tue au travaille, tout ce qu'il me demande de faire est démesuré, ou juste super galère, comme: "Caïn, ramène moi un requin pointe blanche", "Caïn je veux une vingtaine d'anémones pour ce soir" ou encore "Caïn, fait moi le recensement des barracudas" et la ce fut:

"-Caïn, vient avec moi on va livrer le poisson au Capitole!"

Waldo a toujours éveillé une peur en moi. Il est le chef je suis le soumis. Je n'ai jamais le choix avec lui. Étant donné que je ne suis pas Musclore mais que lui oui, j'obéis sans mots à dire. C'est ainsi que la tête basse je me lève est entre dans le wagon chargé de poissons. Quand la porte se ferme, le compartiment est plongé dans une obscurité totale. Je m'endors immédiatement, oubliant bien vite la terrible odeur de poisson qui me ronge les narines. Je me réveille, et je suis à nouveau sur un quai, mais celui ci est différent du notre. Je regarde autour de moi, la gare est en marbre magnifique alternant rouge et vert. À quelques mètres de moi Waldo discute avec Marius et Arielle, du quatre. Voyant que je me suis réveillé, Marius m'explique que les rails sont complètements H.S, le train à donc du s'arrêter dans le deux. Je me lève donc en titubant, m'appuyant contre le mur froid. Puis Waldo me dit d'allé faire un tour et de revenir dans trois heures maximum. C'est donc un peu perdu que je sors de la gare. Je me retrouve à un endroit très animé, la grande place sans doute! Je n'ai pas eu le temps de me rincer avant de partir, et le sel me brûle la peau. On peut dire que je dégage les senteurs de la mer. J'étais occupé à regarder autour de moi, les bâtiments, et les arbres, les gens aussi, quand quelqu'un m'interpella.

-Bonjour et bienvenue au district deux! Qu’est-ce qui t’amène ici? Ça fait bien longtemps qu’on ne s’est pas vu!

Je regarde une jeune fille au cheveux brun, je ne l'ai jamais vue nul part, mais elle est d'ici c'est sur. Je la regarde l'air de dire *Mais que me veux tu* Puis je croise sont regard marron profond et plein de malice. Je me mi donc face à elle et lui répondit le plus simplement du monde.

"-Oui, une trotte effectivement! Et dit moi, juste comme ça, j'ai un peu oublié ton nom, tu peux me le rappeler dit? Quant à ce qui m'amène c'est sans doute la mal chance, à cette heure je devrais être avec mon frère, ma sœur et les requins citron à la recherche de langoustes, à la place, j'ai failli asphyxier dans un wagon rempli de poissons sans la moindre petites ouvertures."

Je lui lança un sourire en coin, et un regard sombre dans le quel brille une étincelle d'humour.

"-Oui, une trotte effectivement! Et dit moi, juste comme ça, j'ai un peu oublié ton nom, tu peux me le rappeler dit? Quant à ce qui m'amène c'est sans doute la mal chance, à cette heure je devrais être avec mon frère, ma sœur et les requins citron à la recherche de langoustes, à la place, j'ai failli asphyxier dans un wagon rempli de poissons sans la moindre petites ouvertures."


Ivy fût plutôt contente de la réponse de son interlocuteur. Il semblait avoir comprit son humour et avait bien voulu jouer le jeu. Un sourire apparut sur les lèvres de l’adolescente. Elle ne connaissait pas l’autre d’en face, seulement, il venait de confirmer ce que la petite brune pensait déjà. Il venait du quatre. À parler de poissons comme il le faisait, il n’y avait aucun doute. Elle rit à la partie du poisson. C’est de là que venait l’horrible odeur du poisson. Et il avait du l’endurer tout le long de son voyage? Il faisait presque pitié à voir. La jeune fit une fausse mine d’être vexée.

-Tu ne te rappelles pas de moi? Je suis déçue. Ivy. Mais, je te retourne la question.

S’il allait savoir son nom, elle voulait savoir celui à qui elle parlait. Il semblait étrangement fatigué, mais c’était probablement normal. Il devait surement travailler longtemps ou fournir un très gros effort physique, mais là n’était pas l’intérêt. La petite brune garda le silence pendant quelques instants et écouta les gens qui passaient un peu partout. Certain parlait de haute couture, d’autre de fruits ou encore d’autre de tout et de rien. Après tout, ici le malheur des autres n’est qu’une petite touche de gris au décor, ou encore une aiguille dans une balle de foin. Rien de très important dans le fond. Elle se contenta de reporter son attention sur le brun en avant d’elle.

-Alors, on vient chercher du graphite? Ou simplement admirer le paysage du plus beau district qui n’a jamais existé?

Ivy faisait simplement la conversation en vantant son district ignorant encore comment le garçon allait le prendre. Peut-être il allait confirmer ou sinon, il allait défendre son propre district, comme la brune le ferait. C’était une drôle de façon pour rencontrer les gens. Tu les salut comme si tu les connaissais depuis longtemps. Peut-être que certains n’embarquerais pas et se contenterais de partir comme si rien n’était, alors que d’autre embarqueraient, comme en ce moment et parfois ça pourrait tourner en drôle de rencontre. Les gens continuaient à acheter et à passer à cotés d’eux sans se soucier de ce qu’ils pouvaient bien se dire. C’était simplement quelque chose de normale voire deux personnes se parler. En fait, Ivy n’avait jamais vu un district dans lequel c’est étrange voir des personnes faire la conversation, sauf peut-être chez elle que la parole, si elle n’était pas utilisé pour dire quelque chose de désagréable ou à améliorer, ne devrait exister. C’est surtout cette raison qui pousse la jeune fille à être amicale avec qui elle veut et quand elle le veut. Certain pourront la traitée d’instable, mais ce ne serait pas sa faute à elle, plutôt celle à son paternel.