L’aurore baignait à peine la forêt proche de mon District, les feuilles reprenaient vie sur les arbres, les fleurs recommençaient à danser sur les tapis de mousses. J’adorais le printemps, l’heure où la vie sauvage reprenait ses droits, les lierres s’agitaient sur les arbres qui faisaient couler à flot sa sève. Malheureusement j’oubliais rapidement ses espoirs de liberté, que dans ce monde en apparence si facile, nous étions épiés vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Deux gardes se tenaient près de moi, enfin si on pouvait appeler cela des gardes encore ce serait mieux, mais bien évidemment ce sont des saletés de Pacificateurs, un homme et une femme assez connu du District. Ils avaient décidé de partir à l’aurore pour éviter que la population se rende compte de mon excursions et pour ne pas à avoir à croiser d’animaux sauvages qui risqueraient de me blesser et de lever des doutes. Tout ce qui pourrait nuire au Capitole était bien évidemment protégé. Heureusement qu’ils ne contrôlaient pas nos penser, nous serions tous morts à cette heure-ci. Ma mission m’avait été donné la veille, pour ne pas que mon excitation de cette sortie soit ressentie par ma familles et mes proches, je devais passer un examen ayant pour but de savoir si j’étais apte au métier d’herboriste, un métier très reconnu dans mon district et dans ma famille car c’est un métier générationnel chez nous, mon arrière grand-père était très reconnue par le Capitole, on lui avait même proposé une maison là-bas, mais à l’étonnement général il avait refusé. A cette heure-ci j’aurais pu être en train de trainer dans les rues du Capitole avec des tenues aux couleurs fringantes, et des amis avec qui ont parleraient de derniers Hunger Games, un jeu auquel nous n’aurions aucune chance de participer. Cela me rappelait que la moisson allait bientôt commencer. Mais moi je ne suis pas comme ceux de ma familles, enfin je l’étais jusqu’il y a deux ans, quand j’avais encore toute ma tête pour réfléchir et penser, avant ce terrible accident de train. Mais bizarrement j’ai conservé quelques capacités, celles de l’étude des plantes, et des souvenirs de moi et ma sœur. Les médecins n’ont pu l’expliquer à mes parents qui eux étaient en larmes.


« Voici vos consignes Mlle Eden, elles vous sont donnés de votre tutrice Mme Bacley »


Je jetais un regard à ces consignes, il fallait que je cueille des champignons et des herbes sauvages pour des recherches sur un nouveau médicament. Un médicament classée Top secret, en même temps il ne fallait pas que je rêve, ma tutrice ne m’aurait pas donné des secrets du Capitole. J’avançais dans les bois, je n’avais eu que rarement l’occasion d’y pénétrer, j’avais déjà entendu des gens parler de chasse interdite et autres choses dans ce genre. Moi je me considérer comme chanceuse car mes parents étant de grands herboristes, je n’avais pas de problème de nourriture même si elle n’est pas non plus abondante. Les lierres bloquaient mon passage que les Pacificateurs repoussaient au fur et à mesure, en évitant soigneusement de laisser toutes traces. Je trouvai rapidement les champignons près d’une rivière, l’eau était très limpide, je pouvais y voir mon reflet, c’était magique. Les oiseaux chantaient autour de moi, surement des geais moqueurs, il chantait une douce mélodie que l’on chantait souvent à l’école, je m’en souviens car c’est ma sœur qui me l’a apprise en première. Cette chanson parlait d’arbre magique, c’est tout ce dont je me rappelle. Mais soudain un son bizarre vînt interrompre ce chant, comme une lame tranchant l’air, J’eu à peine le temps de m’échapper qu’une flèche atterris sur mon pied. Je lançai un cri sourd mais que la Pacificatrice qui faisait une ronde entendit.